14 novembre 2011

POKÉMYSTERBE

Aujourd'hui, en rentrant chez moi, j'ai regardé ma boîte aux lettres. L'intérieur, d'abord, puis en la refermant, j'ai trouvé un autocollant "Fassol" sous mon nom. BIZARROÏDE. C'est plutôt amusant, mais ça m'a scotché.

Alors cette photographie nous apprend plusieurs choses. Premièrement, je possède une carte de fidélité "U, les nouveaux commerçants", non pas parce qu'ils sont nouveaux, mais simplement parce que j'y fais mes courses régulières et qu'on m'a promis de gagner un pin's Pitch au bout de 4000 points.

Ah oui, on voit aussi que ma boîte aux lettres a un look particulièrement classe. En fait, c'est la seule de l'immeuble qui est tagguée. Mes voisins en sont jaloux, secrètement (c'est certain).

L'autocollant, maintenant.
Alors mon oeil connaisseur reconnaît là l'utilisation d'une machine à étiquettes de type Dymo®. Objet fréquent dans les années 90 au sein du milieu administratif, que je pense un peu plus rare maintenant. Dans un cadre privé, l'utilisation d'un tel apperail est souvent lié à la présence d'un personnel d'une telle administration dans le cercle familial, ou de la présence d'une personne qui a la possibilité/obligation de travailler de chez soi (professions libérales, par exemple). Sinon, vu que c'est un appareil dont la vente est moins réglementée que d'autres, je dirais qu'il s'agit là d'un achat de maniaquerie passagère, et plutôt de la part d'un membre dirigeant de la famille (père, mère, en général, frère-père dans le Nord de la France). Dans cette hypothèse, pourquoi quelqu'un achèterait une Dymo® ?
1) L'acheteur potentiel d'une Dymo® est quelqu'un qui déteste autant le désordre que les différences scripturales de lettres écrites à la main.
2) On peut également avoir acheté une Dymo® pour le fun, parce que c'était à la mode, et que, ma foi si ça sert au travail, ça peut servir à la maison, non ? Et puis, quand même, c'est une sacrée invention du 20ème siècle sur laquelle des extraterrestres venus du futur seront bien contents de tombés quand ils se poseront des questions sur notre civilisation.
3) Je dirais que l'achat d'une Dymo® peut-être symbolique d'une envie subite de trier toutes sortes de choses dans sa vie dans le but d'en retrouver le contrôle. La lassitude d'un bordel incommensurable pourrait en être la cause, tout comme des évènements déstabilisateurs tels que l'arrivée d'un animal domestique dans le foyer.
En fait, c'est quand même pas courant, d'avoir une Dymo® à disposition. Encore moins de se ballader dans la rue avec. Comme je ne connais personne qui possède une Dymo®, impossible de tirer une conclusion de cette piste.

Par contre, la disposition de l'autocollant est loin d'être innocente. La blague est fine, or il eût été facile de ne pas l'être.
L'autocollant aurait pu être disposé SUR les vrais noms et prénoms. Ce qui aurait un peu gêné la lecture, fait chier le facteur, et peut-être indirectement altéré ma remise de courrier. J'aurais d'ailleurs certainement été obligé d'enlever l'étiquette... sait-on jamais, une lettre de la Direction Générale des Finances est si vite arrivée.
Là, c'est plus fin : l'autocollant est disposé SOUS l'étiquette originelle, ce qui ne modifie en aucun cas la fonction de la boîte aux lettres. En plus, l'étiquette est centrée. C'est donc quelqu'un de raffiné qui a fait ça, dans un but d'allusion humoristique non-vandalisatrice par le principe. Ca doit être quelqu'un de drôle.
Je me dis qu'un mec aurait choisi la première option dans 80% des cas. Le problème, c'est que la population des individus possédant une Dymo® est TOUT sauf un échantillon représentatif de la population. Alors tout est possible.

Qui est-ce? Je vais continuer à mener ma petite enquête, avec mes maigres pistes.



5 octobre 2011

HOUSTON ON EST EN OCTOBRE


I got it all, yes it's true
La sortie de l'été me fait presque autant chier que du white-spirit. Un de mes laxatifs principaux, c'est ça. Et je l'explique toujours pas.
Tout cela n'arrive qu'aux autres.

Le 12 Octobre, c'est infarctus.


7 septembre 2011

LE MÉTRO C'EST MOI

Pyramidalement, je déterre la momie. Et quand on réveille Apophis, on sait clairement pas comment il va réagir. C'est la reprise de la saison. En fait, non. La saison s'est pas arrêtée. Entre temps, y'a eu des t-shirts, des activités ludiques, des stars, mes $oucis, mes orgies, d'autres bonheurs, d'autres délices, des rencontres incroyables, des OVNI, des vaisseaux tout à fait spatieux, du zoning, des cibles intéressantes, des révélations, de l'intercontrat, des apparitions divines, des trucs complètement dingues, des histoires de seaux à glace, et quelques variations gastronomiques. Juste le broadcast qui reprend. Bref, rien n'a changé, ou presque.

Ha si, maintenant, je suis moins imberbe. Quelques milliers de tweets en plus, et autant de posts sur vos réseaux sociaux préférés n'ont pas eu raison de ma bonne humeur. Et pour cause: tout va bien, mais je me soigne. Et je compte le faire MIEUX.

Étymologie et obscurantisme faisant bon ménage, je suggère de se pencher sur le mot "indécence" pour contempler ce beau spectacle.

N'empêche, j'ai l'impression de retrouver un vieux pote. Tu sais, le pote que tu revois, tu sais pas trop quoi lui dire, mais tu sais qu'après une bière ou deux, vous reformerez la doublette d'antan. Tout est affaire de jubilé.

Il était une fois, Fassol qui joue toujours du piano debout.

Xirotégnicrev, c'est l'anagramme de ce mec hyper connu. Ouais, mais lui, il a jamais connu Guérard.


"Dunster, c'est du sérieux. Non seulement il n'y a pas de répertoire public, mais en plus y'a pas de répertoire du tout."

7 janvier 2011

HOMME-OBJET

Ce soir j'ai un pincement au coeur. Les derniers jours, j'avais déménagé des meubles, des chaises, des trucs très fonctionnels. Ce soir, j'ai déménagé mes objets, à moi. Je me rends compte à quel point je mets beaucoup trop d'affect dans les objets.
J'ai retrouvé là ma Game Boy Pocket rouge !! Je la prends ou pas ? Si je m'écoutais je prendrais tout, mais c'est impossible, je dois me séparer des trucs qui me serviront pas. Quitte à les ramener plus tard, qui sait. Adieu donc Game Boy Pocket rouge... Je suis tombé nez à nez sur le numéro de l'Équipe du lendemain du doublé de Govou contre le Bayern, j'ai retrouvé mes CD, aperçu des dessins de l'école, dû me résoudre à jeter une vieille boîte de Pringles.
Je me dis que ces objets rassemblés pourraient suffire à décrire presque totalement ma vie, finalement. Ils me manqueront, c'est sûr. Même le camion parlant qui se met en route toutes les nuits invariablement depuis 10 ans et dont le tut-tut est de plus en plus faible à mesure que je grandis. J'ai toujours eu l'impression que ce camion me rappelait que mes objets préférés seraient toujours là pour moi. En partant, j'ai l'impression de les trahir. Après tout, personnifier un objet, c'est débile.

En photo, c'est une photo d'un bout de ma chambre. Un des endroits les moins sujets à l'entassement d'objets en tous genres.