MADELEINATOR DE PROUST

Qu'on soit tous bien d'accord. Terminator 3 est une daube sans nom pour un bon millier de raisons différentes.

Terminator... c'est la fameuse saga de flims avec Schwarzy, une histoire alambiquée comme dans Matrix, sauf qu'on peut la suivre. Un héros, un méchant-gentil. Un robot qui tue en balançant "Hasta la vista, baby", waouh! C'est ce jeu, que j'avais sur Game Boy, que j'avais fini avec les astuces. C'est Sarah Connor. C'est le mec le plus viril de l'univers avec des habits de chip'n dale. Bref Terminator, c'est un des mythes de mon enfance.
Là je sors juste du ciné, j'ai vu Terminator 4. Et putain, ça m'a rappelé quand je regardais T1 minot avec mon père et que j'étais scotché... "- Ils s'en sortiront jamais papa! - Mais si, mais si, chhhhut!"
Et ils s'en sortent parce que ma foi, ils sont humains (en plus d'être américains) et que putain qu'est-ce que c'est bon d'avoir des couilles et de défoncer la rigueur froide de l'acier quand on est un être complexe, irrationnel et dont la race est certainement la plus bête de l'univers. Enorme. C'est ce semblant de "philosophie" (les amateurs de philo vont me tuer mais bon) qui m'a toujours plu, ou plûtot cette manière de ne pas prendre au sérieux les valeurs que les humains véhiculent tellement dans le flim. Et j'apprécie le second degré. Le fantasme du réseau Skynet est aussi carrément intirguant, surtout actuellement, (où des théoriciens se posent la question de la création d'intelligence dans un réseau "électrique" fourni et omniprésent, comme l'est notre réseau neuronal, enfin bref). Donc voilà que Christian Bale, joue tour à tour dans 2 des plus grandes références de ma jeunesse : Batman, et maintenant John Connor, dans un flim plein de clins d'oeil et qui m'a scié, pour toutes les raisons précédentes (et aussi parce qu'il est pas mal).