12 mai 2010

ENTERED THE VOID


L'avalanche délirante de fonts du générique m'a simplement rendu fou, c'est splendide.
Alors ce soir, je viens de voir Enter The Void, en fin de soirée. Dans un cinéma d'art et d'essai, et pas un Pathé ou UGC, parce qu'ils ne le distribuent pas - à tort. C'est bien simple, ce flim n'est ni à conseiller, ni à fustiger, il est à voir.
Les plans sont psychédéliques. Et là derrière, un réseau infini de tourments et de sensations, pour la plupart indescriptibles. Et c'est là que ce film m'a frappé, ces tourments et ces sensations, il me les a transmises. Visuellement, c'était magnifique. Après, que reprocher à un film pareil... pour émettre un reproche, il faudrait une norme, un étalon-mètre. Mais ce film là est hors-norme, alors... certes, l'histoire est basique et floue à la fois, tout comme l'accompagnement musical, mais avait-on besoin de plus? Etait-ce le but? Impossible à dire.
Et enfin, choqué, c'est un des mots qui me vient à l'esprit maintenant. Parce que j'ai pris une vraie claque, et je sais pas du tout d'où elle vient. J'ai l'étrange sensation d'avoir aimé ce film tout en ayant l'impression que ce film est venu trop tôt, ou trop tard, je ne sais pas. Un peu comme si j'avais eu la conscience de me dire "Tu es trop jeune pour ce film" la première fois que j'ai vu un film d'horreur ou un porno.
Gaspar Noé est décidément génial, maintenant que j'ai vu tous ces films, je pense pas me tromper en le disant.
Le vide... étrange idée, en tous cas.

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